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The Truman Show[1], film sorti en 1998, suit la vie de Truman Burbank, protagoniste à son insu d’une émission de télé-réalité où tous ses faits et gestes sont méticuleusement filmés et retransmis. Le studio de production du Truman Show a adopté Truman à sa naissance, « le premier enfant adopté légalement par une société de production ». Christof, créateur de l’émission, utilise de nombreuses techniques de manipulation psychologique dans le but de garder Truman sur l’île. A cet escient il insinue en Truman la peur de l’eau à travers la fausse noyade de son père, et dissuade Truman de voyager grâce à de nombreuses informations factices décrivant une myriade de dangers liés au voyage, qui sont dispersées à travers l’île de « Seahaven » (peut être traduit littéralement comme « havre de mer ») où Truman vit. Cette dernière se révèle être intégralement artificielle, sous un gigantesque dôme. Christof utilise aussi des éléments physiques pour garder Truman sur l’île, certains plus invraisemblables que d’autres, comme la panne du bus que ce dernier souhaitait prendre pour quitter l’île, mais aussi des feux de forêt ou encore un accident nucléaire. La production a aussi un contrôle total sur la météo. Le film raconte comment Truman prend graduellement conscience du monde factice qui l’entoure, et tente de s’en échapper. Dans la suite de ce texte, « The Truman Show » fait référence au film de 1998, alors que « Truman Show » fait référence à l’émission télévisée fictive faisant partie de l’histoire de The Truman Show.

L’allégorie de la caverne est une expérience de pensée, soit un « type d'expérience permettant de tester uniquement par l'imagination et le raisonnement des hypothèses impossibles à vérifier dans la pratique »[2], raconté par Platon comme une discussion entre son frère Glaucon et Socrate[3] dans La République. L’allégorie décrit d’abord des personnes, emprisonnées depuis leur naissance dans une caverne. Ligotées contre un mur, elles sont forcées à regarder devant elles, sans pouvoir même se regarder entre elles. Derrière ces prisonniers, d’autres personnes, elles libres, marchent avec des figures ou objets élevés, et prononcent le nom de l’objet qu’elles tiennent en passant. La lumière produite par un feu projette les ombres des figures sur le mur en face des prisonniers, qu’ils sont forcés de regarder. L’écho de la caverne accentue les bruits, dont les prisonniers pensent qu’ils proviennent des ombres.

Si un prisonnier venait à être libéré et observait le feu, il en serait si aveuglé qu’il retournerait à sa position initiale, observant les ombres qu’il serait capable d’observer. Il faudrait donc forcer un prisonnier pour qu’il sorte de la caverne. Ce faisant, il serait d’abord confronté à une énorme douleur due à l’incapacité de ses yeux de s’adapter à un monde si lumineux. Puis, petit à petit, ses yeux s‘habitueraient, et pourraient finalement observer sa nouvelle réalité (et observer le Soleil, image de la forme du Bien dans la théorie des formes de Platon). Une fois habitué, il se pourrait que le prisonnier libéré retourne dans la caverne pour informer ses anciens camarades prisonniers. En même temps, il serait complètement aveugle dans la caverne, car ses yeux ne seraient plus habitués à une si faible luminosité, et pourrait avec une bien plus grande difficulté distinguer les ombres sur le mur. Ces ombres constituant la seule et unique réalité des prisonniers, ceci pourrait pousser ces derniers à considérer la libération décrite par leur camarade comme quelque chose d’incapacitant, car cela lui a empêché d’accéder à l’entièreté de leur réalité.

Cette allégorie peut avoir de multiples interprétations, certaines notamment très liées à la théorie des Formes de Platon, que nous n’allons pas aborder.

A diagram of a group of people

Il est possible de décrire The Truman Show comme présentant plusieurs niveaux de réalité, comme illustré sur le schéma ci-dessus. D’abord, au centre, nous avons « Seahaven Island », la réalité du point de vue de Truman. Tout ce qu’il voit fait pour lui partie de la réalité. Ce premier niveau nous sert de référence pour le comparer aux autres niveaux de réalité. Ensuite, nous avons les spectateurs du Truman Show. De leur point de vue, rien de la réalité de Truman n’est réel, exception faite de Truman lui-même. Le reste sont acteurs ou figurants. Enfin, nous avons notre réalité. De notre point de vue, la réalité de Truman est doublement irréelle, car elle est irréelle pour les spectateurs du Truman Show qui est elle-même une émission télévisée fictive dans un film de fiction. Les acteurs de The Truman Show tels que Christof nous sont éloignés d’un niveau de réalité, alors que Truman, qui fait partie du Truman Show nous est éloigné de deux niveaux de réalité. Chaque niveau de réalité englobe une connaissance du « réalisme » des réalités qu’il englobe, mais cela est unidirectionnel, et ce « réalisme » est obtenu en comparant la réalité du comparateur avec la réalité comparée. Dans le schéma une quatrième réalité hypothétique est présente, englobant notre réalité et légendée avec « ??? », car nous n’avons aucune certitude quant à son existence, à l’image des prisonniers de la caverne, pour qui la réalité sont les ombres d’objets appartenant à ce que nous savons être une réalité englobant leur réalité, qui elle-même provient de l’imaginaire de Platon.

Nous pouvons définir une réalité comme tout ensemble d’au moins une personne qui est englobé par une autre réalité, sans le savoir. Cette définition est récursive, c’est-à-dire qu’elle se contient elle-même, jusqu’à arriver à la réalité de la personne faisant usage de cette définition. Il est possible pour une personne de changer de réalité, passant à une réalité qui englobe la sienne. S’il s’agissait de la dernière personne faisant partie de sa réalité, cette réalité n’existerait plus. Il est possible pour une personne de créer une nouvelle réalité, à condition d’englober au moins une réalité, ou d’avoir au moins un candidat pour appartenir à cette réalité qui n’est pas au courant de la réalité du créateur (e.g. un amnésique ou un nouveau-né, comme dans The Truman Show). Pour ce faire, il faut créer un système englobant au moins une personne qui n’est pas au courant de la réalité du créateur, mais qui reste toujours englobé par la réalité du créateur. Dans le Truman Show par exemple, Christof crée une réalité englobée par sa réalité grâce à un candidat pour cette réalité, Truman, qui n’est pas au courant de la réalité de The Truman Show lorsqu’il est inséré dans sa réalité. Dans notre cas, il est possible d’argumenter que The Truman Show ne répond pas à la définition de réalité précédemment exposée, car il s’agit d’un film de fiction dont les acteurs connaissent leur rôle, toutefois, il me semble possible de considérer le film comme une réalité, en tout cas à des fins d’analyse car il vise en tant que film à décrire une réalité nouvelle, bien que fictionnelle, tout comme l’allégorie de la caverne.

Dans le contexte de The Truman Show, nous pouvons nous questionner sur pourquoi Truman ne se rend pas compte qu’il fait partie d’une réalité qui, de notre point de vue, n’est pas entièrement réaliste (selon la définition de réalisme expliquée précédemment). Qu’est-ce qui a poussé Truman à ignorer sa situation pendant aussi longtemps, soit trente ans ? Pour répondre à cette question, il convient de séparer les éléments de réponse en deux parties distinctes, soit les éléments actifs et les éléments passifs.

Pour commencer, les éléments actifs comprennent tout moyen mis en œuvre par la production du Truman Show pour influencer le comportement de Truman, et même parfois l’empêcher physiquement de quitter l’île. Cela inclut les comportements d’autres acteurs envers Truman. Par exemple, lorsque des soucis techniques ont lieu. C’est le cas de la chute d’une lumière de scène du ciel à laquelle Truman assiste au début du film. Pour éviter les suspicions, la production transmet sur la radio fictive que Truman écoute un message indiquant un accident aérien (ce qui permet en même temps de renforcer le sentiment de danger du voyage), et donne une explication à cet évènement concordant avec la réalité que vit Truman. La production fait de même lorsque, par mégarde, Truman entend les communications radio de la production, qui décrivent son comportement en direct, en donnant l’excuse d’un problème lié aux fréquences radio utilisées par la police. Mais également, lorsque l’acteur jouant le père de Truman, Walter Moore (joué par Brian Delate), s’infiltre dans le Truman Show, et est immédiatement retiré par la force par d’autres acteurs et forcé dans un bus, la production publie dans le journal fictif du lendemain un article concernant une action de la ville contre les sans-abris, pour expliquer cet événement. En parallèle les autres acteurs proches de Truman le rassurent quant au fait que c’est normal de voir une personne en une autre. D’autres exemples d’éléments actifs sont la panne du bus que Truman voulait prendre pour se rendre à Chicago, l’accident nucléaire quand il a tenté de quitter Seahaven avec Meryl, sa femme dans le Show, ou encore un prétendu accident d’ascenseur lorsqu’il découvre une porte cachée menant à ce qui semble être des coulisses derrière une porte d’ascenseur. Mais également le comportement de son meilleur ami Marlon, dirigé par la production, qui, lorsque Truman commence à être convaincu que quelque chose cloche, le force à remettre en question leur amitié en même temps que le reste. Nous pouvons aussi noter l’argumentaire de Meryl concernant leur situation financière lorsque Truman mentionne vouloir quitter Seahaven, et, pour finir, l’absence de billets pour les iles Fidji avant un mois lorsque Truman veut en acheter.

Il s’agit là d’éléments pratiques qui veulent influencer Truman pour qu’il ne quitte pas l’ile, ou l’en empêcher lorsqu’il s’apprête à le faire.

A l’opposé des éléments actifs, nous avons les éléments passifs. Il s’agit ici de prendre la question dans l’autre sens, et de se demander, pourquoi Truman ne remet pas en question sa réalité de son point de vue. Selon Christof « chacun de nous accepte la réalité du monde auquel il est confronté ». Cette affirmation semblerait indiquer que Truman ne remet pas en question sa réalité car il n’aurait aucune raison de le faire. Il semble intéressant de noter que, lorsque Truman finit par quitter l’île en bateau, il n’est pas conscient de la supercherie dont il fait partie, il n’a que des soupçons d’une supercherie, mais n’en connaît pas la nature. Son objectif semble être uniquement de quitter l’île, qu’il n’arrive désespérément pas à quitter à cause des moyens mis en place par la production, et peut-être de se rendre aux îles Fidji, où on lui a dit que Sylvia, une figurante dont il est tombé amoureux et qui a été abruptement retirée de Seahaven a déménagé. Il s’agit d’un moment clé, car il est possible d’argumenter que Sylvia est un motif clé poussant Truman à vouloir quitter l’île. Nous pouvons donc conclure de cela que Truman n’était pas au courant de la fausse réalité dans laquelle il vivait. Il semblait avoir fini par comprendre que quelque chose n’allait pas, mais n’a jamais pu, depuis sa réalité fictive, comprendre qu’elle était fictive. De la même manière que, les prisonniers de l’allégorie de la caverne ne peuvent pas envisager une autre réalité lorsque leur camarade libéré leur en parle. Et il a fallu que ce dernier soit confronté par la force à la « vraie » réalité qui englobait la sienne pour qu’il l’accepte, il n’y est pas arrivé par lui-même, et était même contraire à cela, de la même manière que Truman, qui perce le décor du ciel peint, et comprend petit à petit, aussi grâce aux explications de Christof, la nature de sa réalité. Il n’a peut-être pas été physiquement forcé, mais il a été néanmoins confronté à la vraie nature de sa réalité malgré lui. Lorsque Truman est finalement mis au courant de la « vraie » réalité, Christof tente de mettre Truman dans la même position que les autres prisonniers au retour de leur camarade, qui refusent de croire en l’existence d’une autre réalité. Toutefois, contrairement aux prisonniers de la caverne, Truman accepte de connaître la nouvelle réalité, peut-être car elle ne lui semble pas aussi dangereuse qu’elle ne le semble aux prisonniers.

Ici nous comparons les prisonniers de l’allégorie de la caverne avec Truman, mais il ne s’agit pas du seul rapprochement entre éléments de ces deux œuvres de fiction que nous pouvons faire. Les éléments actifs physiques mis en place par la production du Truman Show discutés précédemment peuvent en effet être assimilés aux chaines qui, de force, retiennent les prisonniers dans la caverne et les forcent à regarder les ombres. Tout comme les éléments actifs physiques, elles forcent les prisonniers à faire partie d’une certaine réalité. Les éléments actifs toujours, mais psychologiques, donc les acteurs (ici purement leur existence matérielle), peuvent être comparés aux ombres projetées, tout comme les éléments tels que le cycle nuit-jour de Seahaven Island mais aussi la météo simulée, les décors, les figurants etc…, en somme toutes les installations pratiques destinées à modifier l’apparence (pas uniquement visuelle) de Seahaven Island pour Truman font partie des ombres portées par les « marionnettistes ». Les acteurs et la production quant à eux peuvent être comparés aux marionnettistes de l’allégorie de la caverne. Il s’agit de ceux qui « donnent vie » à la simulation dont Truman fait partie, ce sont ceux qui mettent en place les ombres mentionnées ci-dessus. Il est même possible d’assimiler les marionnettistes à un seul, Christof, en haut de la hiérarchie. Et les mots prononcés par les marionnettistes au passage des ombres seraient ce que Christof veut que Truman pense. La caverne elle-même est véritablement le plateau de tournage gigantesque qu’est Seahaven, qui contient les ombres, les marionnettistes et le seul prisonnier qu’est Truman. Selon le texte de l’allégorie de la caverne, le Soleil représente la connaissance ultime, dans The Truman Show cela serait la réalisation de la part de Truman de la « vraie » réalité.

Un élément particulièrement intéressant de l’allégorie de la caverne qu’il est possible de voir en The Truman Show est le retour du prisonnier libéré vers ses camarades pour leur annoncer la vérité. Dans The Truman Show, Truman est le seul prisonnier. Mais l’action de porter au questionnement de la réalité est, lui, tout à fait présent, il s’agit de notre propre questionnement, après avoir visionné le film, quant au réalisme de notre propre réalité.

L’accès à la vérité, comme discuté précédemment, est, bien que nuancé, forcé dans les deux cas. Dans l’allégorie de la caverne toutefois, pour accéder à la connaissance, au Soleil, le prisonnier doit être physiquement forcé, car il s’agit d’une réalité qui lui semble à premier lieu hostile. Au contraire, Truman n’est pas forcé à sortir de sa réalité. Certaines personnes essayent toutefois de le forcer à en sortir, notamment Sylvia, qui essaye de le mettre au courant du monde factice autour de lui, mais échouent, en tout cas dans l’immédiat. Il est intéressant de noter que la « fugue » de Truman a lieu après que Meryl se soit séparée de lui, ce qui peut nous laisser penser que Truman, poussé par son amour toujours existant envers Sylvia ait réussi à surmonter toutes ses peurs. Cela est complété par sa suspicion grandissante due aux anomalies qu’il a pu observer, comme des figurants qui passent leur journée à faire des tours du quartier en boucle, lui ait donné la force de volonté nécessaire pour partir. Mais même ce départ n’avait pas réellement de destination. Truman n’a pas eu besoin de savoir qu’une autre réalité existait englobant la sienne pour tout de même partir. C’est aussi son manque de nouveaux horizons, lui qui n’avait jamais quitté Seahaven, qui le pousse à vouloir en partir. Contrairement à la caverne, ou la découverte de la réalité doit être forcée due à sa nature, dans The Truman Show, la découverte de la nouvelle réalité par Truman est un phénomène profondément humain. La découverte de la réalité par Truman est forcée non pas car il est physiquement forcé à la découvrir, même l’inverse, mais forcée car, justement, il n’en avait pas connaissance. Bien qu’ayant les suspicions de quelque chose, il ne lui était pas possible d’envisager ce que cela était réellement.

Ce questionnement peut nous amener à nous questionner sur l’existence d’une autre réalité, plus réelle, qui engloberait la nôtre. L’existence d’un « ??? ». Je suis d’avis qu’il n’est pas possible de chercher son existence, tout comme Truman n’a pas pu la chercher. Tout comme dans un rêve, nous ne pouvons pas nous rendre compte que nous sommes dans un rêve (en excluant les rêves lucides). Toutefois, tout comme Truman, nous pouvons observer des choses dissonantes, illogiques, contradictoires, qui peuvent être un indice de l’existence d’une réalité plus réelle, bien que ne l’étant pas forcément. Je pense qu’il est important de réussir à rester lucide quant à cette question, et, bien qu’il soit important de remettre en question ce qui doit l’être, ne pas remettre en question ce qui, « vrai » ou « faux », ne peut pas l’être. Je pense notamment à certaines théories complotistes. Il est aussi important de ne pas « prouver » quelque chose par l’absence de preuves s’y opposant.

Il est donc possible d’observer comment les différentes couches de réalité présentées dans The Truman nous permettent de réfléchir sur plusieurs niveaux, en comparant la réalité de The Truman Show à la nôtre, tout en l’englobant, et définir ce qu’est réellement une réalité. Cela nous a amené à comprendre comment Christof et la production du Truman Show l’ont longtemps manipulé pour l’empêcher de vouloir quitter l’ile de Seahaven, qui délimitait les confins du studio de tournage, mais aussi comment Truman lui-même n’a longtemps pas découvert la « vraie » réalité, car rien ne lui poussait à le faire, à l’image des prisonniers de l’allégorie de la caverne. On voit aussi comment les parallèles entre l’allégorie de la caverne et The Truman Show ne s’arrêtent pas à Truman lui-même, mais aussi les différences présentes entre l’accès à la liberté entre les deux. Enfin, sont brièvement mentionnés certains moyens ou non-moyens à l’accès à une réalité supérieure, englobant, la nôtre, et comment il n’est pas possible de chercher son existence par soi-même, qu’il faut être « forcé » par quelque chose ou quelqu’un à savoir une nouvelle chose que l’on ne savait pas et qui nous permette de connaitre l’existence et la nature de cette éventuelle réalité nouvelle. Il est important de noter que tant The Truman Show que l’allégorie de la caverne sont des œuvres fictionnelles, qui ne sont pas basées sur de réelles expériences (la seconde étant comme mentionné précédemment une expérience de pensée), et qu’il n’est en réalité pas possible d’être certains que l’une ou l’autre, ou les deux soient applicables à notre réalité, bien qu’elles nous permettent déjà de nous questionner sur notre réalité. Il est intéressant de voir dans The Truman Show comment l’amour de Truman envers Sylvia a tout de même joué un rôle clé dans la découverte de la « vraie réalité » par Truman, et comment sa volonté de départ était souvent liée à une volonté de se rendre aux iles Fiji où Sylvia avait soi-disant déménagé, et le rôle plus général des relations humaines dans une telle situation. Nous pouvons aussi voir en cette analyse sur la réalité un parallèle avec des réalités « virtuelles », possibles aujourd’hui à travers l’inarrêtable numérisation de nos vies, et en quelle mesure une telle réalité serait comparable à une réalité matérielle.

Références:

« Allegory of the Cave ». In Wikipedia, 5 mars 2025. https://en.wikipedia.org/w/index.php?title=Allegory_of_the_cave&oldid=1278936369.

Éditions Larousse. « expérience ». In Dictionnaire de français Larousse, s. d. https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/exp%C3%A9rience/32237.

Faire des maths ou disséquer des poulpes ? Platon vs Aristote | ft. @Heu7reka et @monsieurbidouille​, 2023. https://www.youtube.com/watch?v=4Rcs2gAzKbY.

« The Truman Show ». In Wikipedia, 22 mars 2025. https://en.wikipedia.org/w/index.php?title=The_Truman_Show&oldid=1281763886.

The Truman Show (VF), s. d. https://www.youtube.com/watch?v=biZRJzwy4tQ.


[1] « The Truman Show ».

[2] Éditions Larousse, « Expérience ».

[3] « Allegory of the Cave ».

Analyse du film « The Truman Show »

Dans « The Truman Show », comme dans l'allégorie de la caverne de Platon, un protagoniste vit dans une réalité factice qu'il croit authentique. Truman découvre progressivement sa prison dorée, tout comme le prisonnier libéré de Platon confronté au monde réel au-delà des ombres.